En queue de peloton de Pré-Nationale Féminine, l’Eveil de Nice peine en ce début de saison. Mais ce nouveau groupe va vite en surprendre plus d’un selon sa coach.
L’Eveil de Nice est à la lutte en cette première partie de saison en Pré-Nationale Féminine. Non pas pour le haut de tableau, mais bien pour le maintien. Avec deux victoires pour huit défaites, le bilan des filles de Joëlle Perez-Toncelli n’est pas bon. Mais le temps, la coach l’affirme pour www.magsport06.fr, va jouer en sa faveur. Il faut composer avec un effectif nouveau. En effet, des dix filles de la saison passée, seules quatre sont toujours là. Ajoutez à cela trois mutées et trois non mutées qui étaient restées un an sans jouer. « La complexité de ce début de saison a été de façonner le groupe et d’arriver à le faire jouer ensemble. Il est très jeune, entre 20 et 25 ans pour sa majorité, encadré par des joueuses plus âgées qui apportent l’expérience qui manque à l’équipe. Il a fallu leur redonner confiance et qu’elles assimilent la façon de jouer que je souhaite donner. Une fois digéré tous cela nous sommes en nette progression depuis quelques matchs et ce groupe composé de joueuses de valeur devrait commencer à s’exprimer pleinement dès le début d’année. »
Les Niçoises, pour leur dernier match de l’année, le 12 décembre, restent d’ailleurs sur une belle prestation contre Grimaud Sainte-Maxime, troisième du championnat, malgré la défaite 57-61. Nice est également passé très proche de battre Monaco. Pour expliquer également le bilan négatif, il a fallut commencer, alors que le groupe ne se connaissait que très peu, avec un calendrier difficile avec Vence (4e), Toulon (5e), Saint-Laurent (1er) et Golfe-Juan (2e) lors des six premières journées. « Cela ne nous a pas facilité les choses. »
« Je préfère la formule de cette saison »
Nice avance, comme les autres, dans un championnat différent de la saison passée. Terminé le système de deux groupes en phase régulière avec ensuite des play-offs et play-downs pour se rattraper. Cette fois, c’est un championnat unique de quatorze équipes. « Ce qui donne 26 matchs à jouer. C’est énorme, par rapport à l’an passé où en plus, nous étions dans une poule de sept. Nous avons fait 12 matchs puis 8 matchs lors de la seconde phase : soit au final 20 matchs. Mais même si le championnat est très long, il n’est pas déséquilibré comme l’an passé. Personnellement, je préfère la formule de cette saison, et ce, même s’il y a quatre descentes en fin d’année. »
Quatre descentes ? Plutôt inquiétant lorsqu’on est dans la situation de Nice où cinq équipes – Avec Roquebrune-sur-Argens, Roquebrune Cap-Martin, Cagnes-sur-Mer et Six-Fours – sont décrochées. Mais la technicienne niçoise reste confiante et croit aux capacités de son effectif à évoluer. « Notre début de saison a été difficile mais j’ai confiance dans mon groupe et je pense vraiment que l’on peut se sortir de cette partie du classement car il n’y a pas photo entre le jeu que l’on produisait en début de saison et le jeu que l’on produit maintenant. Notre objectif est clair, nous devons nous maintenir. C’est important pour le club, pour ses dirigeants qui sont dynamiques et sur lesquels on peut compter et pour les jeunes qui arrivent derrière. »
« Il faut y croire »
Mais pour se maintenir, Perez-Toncelli sait pertinemment qu’il faudra réussir le mois de janvier. Quatre matchs lors du premier mois de l’année dont trois à domicile face à Roquebrune-sur-Argens, Six-Fours et Roquebrune Cap-Martin. Des équipes également en difficulté comptable. Si Nice n’en gagne pas au moins deux, il faudra vraiment commencer à tirer la sonnette d’alarme. « Ces matchs sont très importants mais on ne doit pas penser à jouer et à gagner que contre les équipes qui sont classées au même niveau que nous. Je pense sincèrement et sans prétention, car ce n’est pas mon genre, que mon groupe vaut mieux que le classement où il se trouve actuellement. »
D’ailleurs, pour ne pas que le moral du groupe soit atteint, il faut gagner en début d’année. « Le moral, je l’ai et je le communique à mes joueuses. Il faut y croire, ne jamais douter et savoir se remettre en question. C’est la clef pour réussir. L’autre chose importante à souligner est que l’équipe vit très bien ensemble. Le groupe est sain et agréable à entraîner et à coacher. Pas de prise de tête, pas d’état d’âme et surtout une grosse envie de bien faire et de progresser et ça c’est capital. Je crois vraiment dans ce groupe. » Les vacances ont commencé vendredi soir : la salle Valrose et le gymnase Apollinaire étant fermés pendant la période de fin d’année. « On va gérer cela du mieux possible pour être compétitives dès le premier match qui se déroulera contre Roquebrune-sur-Argens le dimanche 10 janvier à domicile. »
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