Dans la lignée de sa fin de saison dernière, la N3M de Mandelieu et l’une de ses recrues Valentin Fort sont au rendez-vous. Mais tout reste à faire, nous n’en sommes qu’au tiers du championnat.
Valentin, après Antibes et Saint-Laurent, tu as posé tes valises à Mandelieu cet été. Pour quelles raisons ?
La performance et une bonne ambiance de groupe. Mes espoirs sont de continuer à progresser dans un groupe qui pense avant tout collectif. J’en profite pour remercier Michel et Pascal (Desmet et Drouot coach à Saint-Laurent ; ndlr) pour ce qu’ils m’ont appris ces deux dernières années.
Le bilan est pour le moment excellent, six victoires pour une seule défaite en cinq manches chez les leader invaincu Salon…
Globalement, l’équipe est en effet très performante. Surtout à la vue du nombre de blessés, on aurait pu penser que les résultats ne seraient pas toujours au rendez-vous. Mais l’engagement de l’équipe et l’abnégation des remplaçants comblent les déconvenues.
Pour autant, sur les six victoires, trois l’ont été en cinq manches…
C’est dommage en effet. Je pense que les équipes nous attendent cette saison et peuvent parfois surjouer contre nous. Aussi, nous avons de nouveaux joueurs dans le groupe et il y a encore quelques automatismes à trouver. Ce que je retiens de ces matchs c’est aussi la force du groupe, qui arrive à tenir même des les moments de doute. Nous avons été menés dans les trois tie-breaks et nous avons réussi néanmoins à les gagner, au courage. En espérant que ça reste une de nos forces et qu’on évitera ces matchs à rallonge pendant la phase retour.
Un match référence ?
Le dernier, contre Salon. Avec quatre titulaires blessés, on ne partait pas du tout favori. Néanmoins, on a tenu tête au leader du championnat avec une réelle chance de victoire.
Tu nous parlais de l’infirmerie…
La saison a commencé avec la blessure de notre central et le retour d’opération du pointu. Ensuite, les blessures se sont enchaînées jusqu’à atteindre un paroxysme contre Salon. Ça a été surtout handicapant pendant les entraînements au cours desquels on manquait de pratique collective. Avec du repos et les vacances, la plupart des joueurs sont de retour en ce début de mois de janvier. C’est bénéfique de retrouver le groupe au complet,
Les mots du coach Donzion au moment de partir en vacances ?
De croiser les doigts pour avoir de nouveau notre équipe au complet à la rentrée, pour pouvoir reprendre les entraînements avec toujours autant de sérieux. Jean-Christophe est un compétiteur et aimerait que nous ne perdions pas en 2020. Après, le groupe est divisé entre des jeunes qui se battent pour la montée et des papas – jeunes et moins jeunes – qui sont contents de leur équilibre actuel volley / famille.
L’objectif de cette nouvelle année ?
Aucune défaite en 2020. On y arrivera avec du sérieux aux entraînements avec une présence accrue et on croise les doigts pour ne plus remplir l’infirmerie.
(Crédit photo : Michael Toffolo)
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