Comme la saison passée, la Nationale 2 de Cagnes-sur-Mer dispute les play-downs : objectif ne pas descendre. Christophe Meneau et son groupe vont lutter dans une Poule ultra-homogène.
Après trois journées au sein de la Poule J des play-downs de Nationale 2, six équipes vont se livrer une lutte acharnée. En effet, Nice est à 95% sauvé en étant largement premier. Au contraire, avec zéro point, Toulon est à 99% en Nationale 3. A milieu, Saint-Etienne, Cagnes, Puygouzon / Castelneau-de-Lévis, Narbonne, Saint-Egrève et Cannes se tiennent en quatre petits à cinq journées de l’épilogue. Les quatre premiers de la Poule se sauvent, les quatre derniers descendent. Pour le moment, Cagnes-sur-Mer est troisième et est donc du bon côté.
Samedi, les hommes de Christophe Meneau sont passés proche de la catastrophe à domicile contre Puygouzon / Castelneau-de-Lévis. Menés 2 sets à 0 (23-25 23-25), la révolte va avoir lieu (25-19 25-23 15-11). « On est mené 2 à 0 mais sans être finalement complètement dominé. On mène même la plupart du temps sur ces deux premiers sets. Donc, il n’y avait pas de raison de penser que le match était déjà perdu. J’ai également fait tourner l’effectif et chaque remplaçant a pu apporter le détail supplémentaire pour passer devant sur les trois sets suivants. En volley, le rapport de force peut rapidement changer de camps sur quelques points ou même sur un échange disputé qui provoque le déclic nécessaire », détaille Christophe Meneau pour www.magsport06.fr. « J’avais mon effectif au complet même si certains revenaient d’une longue période d’absence. Rémy Kraska sortait juste d’une grippe et n’a pas commencé le match. C’est l’un des joueurs les plus importants du groupe. » Meneau espère voir son groupe surfer sur ce scenario un peu dingue qui, assurément, va peser très lourd au décompte final. « Physiquement le groupe va bien. Mentalement après une victoire comme celle de samedi je suppose que la sérénité est dans chaque tête, sachant que tous les joueurs ont pu participer à la victoire. »
Pour la seconde saison consécutive ce groupe se retrouve donc en opération sauvetage. Mais, si il y a un an, sans être pour autant serein, Cagnes a toujours possédé une marge comptable, ce n’est pas le cas cette année et les déplacements à Narbonne et à Saint-Egrève en mars s’annoncent déjà capitaux. « L’opération sauvetage se repasse, effectivement (La saison dernière c’est Thierry Glowacz qui était sur le banc ; ndlr). Mais je pense que nous sommes à notre place, vu l’âpreté des matchs auxquels notre équipe participe. Les équipes qualifiées en play-off – Sète, Montpellier ou Monaco – étaient, sur la première phase du championnat, plus homogènes que nous. On peut avoir des regrets de ne pas y être, mais il faut être réaliste. Pour les prochains matchs, aucun pronostic n’est possible. Toulon peut très bien jouer sachant même qu’il descend. Et Nice peut également se relâcher sachant que l’équipe monte. Tout ce que je sais, c’est que notre prochain match à Narbonne va être primordial. Une victoire nous donnerait de l’oxygène, même si cette équipe enchaîne les victoires en play-downs. » En effet, les Audois viennent de prendre neuf points sur neuf possibles en allant notamment gagner 1-3 à Nice et à Cannes. Gros défi pour Cagnes-sur-Mer le 13 mars prochain.
(Crédit photo : USCVB)
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