Par Sudeast Info
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« Deux montées, ça ne se refuse pas »

Ecrit par Martial HESPEL

La Pré-Nationale Féminine de Mandelieu est virtuellement qualifiée pour les barrages dans le but de monter en Nationale 3. Mais l’entraîneur, Eric Vexenat, voit plus loin.

Eric, après neuf journées, les Mandolociennes sont deuxièmes et n’ont concédé que deux défaites. Quel est ton bilan ?

On réalise une très bonne première partie de saison, même s’il nous reste un match aller à jouer contre Toulon (5e). Contre Antibes (1er) (Défaite à domicile de Mandelieu 3 sets à 2 ; ndlr), on perd un point car on mène 12-4 dans le tie-break et la victoire ne doit pas nous filer comme ça entre les doigts. A la Valette (4e) (Défaite à l’extérieur de Mandelieu 3 sets à 0 ; ndlr), il me manquait ma capitaine et meilleure attaquante qui était blessée. J’ai du réorganiser l’équipe, mais on perd lourdement alors qu’il y avait la place de faire quelque chose. Je suis content des victoires à Sainte-Maxime (3e) où nous avons réalisé un de nos meilleurs matchs. Mais aussi contre Cagnes-sur-Mer (6e), qui n’était pas au complet et contre qui c’était le retour de ma capitaine après trois semaines d’absence. Je suis content du parcours car avec une de mes centrales titulaires absente depuis le début de la saison, c’était un peu l’inconnu.

On le sait, ton groupe est très jeune, comment évolue t-il depuis le début de saison ?

Je pense que j’ai le groupe le plus jeune du championnat : 16 ans et 5 mois en moyenne. Notre progression es difficile à évaluer car on a bien géré les matchs importants. Il y a eu des victoires laborieuses mais on s’en est toujours sorti, sauf contre Antibes. Nous ne sommes au complet à l’entrainement que le vendredi car deux sont au Pôle à Boulouris et une fait ses études à Nice. Sur neuf, c’est donc un tiers de l’effectif. On arrive quand même à travailler même si parfois, les filles ont l’impression de faire et refaire la même chose. Mais ça passe aussi par là, charbonner à l’entrainement, répéter le même geste jusqu’à obtenir le résultat que l’on veut et pouvoir le reproduire en match. On a encore à progresser un peu partout même si notre fond de jeu est assez bon. On a pas mal d’options à l’attaque. Il nous reste à progresser sur le bloc notamment, mais nous n’avons pas de gabarits très grands pour espérer un jour mettre une équipe réellement en danger… Mais on ne perd pas espoir.

D’ici quelques semaines, tu vas devoir te déplacer à Antibes et à Sainte-Maxime. Est-ce que tu redoutes ces matchs ?

Je les redoute comme les autres. Antibes va se méfier. A mon avis elles sont arrivées confiantes chez nous et ne s’attendaient pas à une telle opposition. Nous verrons bien dans quelle dynamique nous allons arriver là-bas car on aura joué Toulon, Hyères – Pierrefeu (8e) et Sainte-Maxime depuis la reprise. A Sainte-Maxime aussi, ce sera un match qui comptera double car les Varoises voudront prendre leur revanche. Elles ont un collectif intéressant. A voir comment elles auront évolué depuis le début de la saison.

Quel est ton sentiment sur la fin de saison ? On ne va pas dire qu’elle sera tranquille, mais sur sur tes six dernières journées, tu en as cinq à la maison et ton seul déplacement c’est à Mougins, la lanterne rouge.

On va essayer de faire du mieux possible à chaque match pour avoir le droit de jouer les barrages. Alors que ce soit contre les derniers ou les premiers, on se doit de prendre un maximum de points à chaque fois. On doit éviter de tomber dans le piège de la facilité contre les équipes de bas de classement. Notre premier adversaire, ça reste nous car même si les filles ont l’expérience de matchs à enjeux grâce à leurs parcours en coupe de France chaque année, la gestion d’un championnat est vraiment différente. Et contre des équipes comme Antibes, on a pu voir que parfois, un peu d’expérience en plus ne fait pas de mal, contrairement à la fougue de la jeunesse qui peut nous jouer des tours.

« Faire du mieux possible en envisageant toutes les possibilités »

Un point infirmerie ?

Nous n’avons pas été pénalisés par les blessures. Il faut dire que je ne suis pas là à tirer sur mes filles. A la moindre alerte, les filles sont mises au repos. Il y a une confiance mutuelle entre elles et moi pour qu’elles soient assez honnêtes et n’en profitent pas pour éviter tel ou tel entrainement. Les filles sont assez pro dans leur approche ; même si on n’a pas du tout le même fonctionnement. Donc pour l’instant, je touche du bois mais on s’en sort pas mal. Je devrais récupérer ma centrale fin janvier. Elle pourrait être un atout non négligeable pour la fin de saison si elle reprend le rythme assez vite.

La montée est-elle l’objectif cette année ?

Chaque année c’est un objectif, plus ou moins avoué selon la qualité du groupe. Mais c’est vrai qu’avec la qualité de mon groupe, une montée en Nationale 3 serait une belle récompense pour les filles.

Y a t-il une grosse dynamique au sein du club avec la place de leader de la Nationale 3 Masculine ? Dans le sens où est-ce que selon toi cela motive encore plus tes filles ou cela n’a pas d’incidence directe ?

Non, je ne pense pas que le fait que la NM3 marche bien impact sur le moral de mes filles. Ce sont deux championnats différents avec des groupes complètement différents par leur vécu sportif. Par contre, les filles suivent les résultats et être le plus haut possible, est une source de motivation pour faire, entre guillemets, comme les garçons. C’est plus une dynamique générale, avec les parents qui suivent et à chaque entrainement, les autres équipes et autres parents demandent : « Elles ont fait quoi les PNF ? » : « Et les NM3 ? ». Mais c’est le fonctionnement général du club qui veut ça. On n’essaye pas de porter une équipe plus en avant qu’une autre.

Le club reste prudent, surtout avec l’équipe masculine, il n’empêche que les garçons sont en course pour monter en Nationale 2 et les filles en Nationale 3. Ce n’est pas rien. On commence à s’agiter en interne ?

Non. Pas du tout. Ce serait génial deux montées. Mais il faut aussi peser le pour et le contre. Parmi les filles, certaines vont aller à la FAC, d’autres risquent de devoir changer de région pour les études. Concernant les garçons, certains ont une situation stable avec une famille. La Nationale 2 demande un plus gros investissement personnel – des déplacements plus longs – mais aussi sportif avec plus d’entraînements. Sans compter la variable qui est quand même la plus importante : le budget. Donc on va essayer de faire du mieux possible en envisageant toutes les possibilités. Mais deux montées, ça ne se refuse pas.

(Crédit photo : MLNVB)



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