Nice reste sur trois victoires consécutives en Ligue B, dont les deux dernières en cinq sets. Si Kasic attend plus de son groupe, il est conscient de la fatigue et est satisfait.
Après deux défaites et zéro point en début de saison, c’est incontestable, Nice va mieux, son jeu se met en place, match après match. L’infirmerie se vide. Blessé à l’épaule il y a une semaine contre Toulouse en coupe de France, Mitrovic retrouve son meilleur niveau. Pourtant, l’équipe montre encore trop d’irrégularités. Pour preuve, sa dernière victoire, vendredi, à domicile contre Orange. Menés deux sets à rien en passant à côté de leur sujet, les Niçois vont finalement s’imposer trois sets à deux après avoir sauvé sept balles de match.
« Une très belle équipe d’Orange avec Andrii Tupchii (33 points) qui a fait la différence lors des deux premiers sets. Nous, nous n’avons pas eu beaucoup de réussite en attaque. On rate une balle facile, puis on perd confiance », explique l’entraîneur Mladen Kasic à www.magsport06.fr. Derrière, Nice va retrouver son jeu, son esprit conquérant. Ristic et Mitrovic vont élever leur niveau de jeu, après deux sets pas du tout au gout du coach. « Dans ce championnat aucun ballon n’est facile. Tu ne dois rien rater. Chaque erreur peut te faire perdre le set et donc le match. C’est là qu’on voit notre fragilité mentale. »
Du talent et de la pression
Après huit journées, Nice est septième de Ligue B, la deuxième division, avec douze points. Le leader, Alès, en compte neuf de plus et pourtant, les Gardois n’ont perdu qu’un match… face à Nice justement. Malgré l’écart, Kasic n’est pas inquiet, la saison est encore longue, la première place est encore largement jouable. Mais pour l’instant, l’équipe niçoise actuelle fait moins bien que celle de la saison passée. Pour une bonne raison. « On est certes meilleurs, on travaille mieux, mais la saison dernière, nous n’avions aucune pression : le groupe s’est amusé. Cette fois, on a la pancarte de favori. La pression est là. » L’effectif a été renouvelé à 60% cet été.
Vendredi, déplacement à Saint-Quentin, dixième, à seulement deux points de Nice. « Sur chaque poste, on a un nom plus fort qu’eux. Mais dans un bon jour, c’est une équipe qui peut jouer magnifiquement bien. » Les Picards restent d’ailleurs sur deux victoires en championnat. Un choc d’équipes en formes. Si Kasic avoue que son groupe « peine encore à se lâcher, que la trouille est là domicile », l’équipe doit, comme il y a dix jours à Harnes, s’imposer. Ça commence par une bonne semaine d’entraînement. Celle qui avait précédé le match d’Harnes avait été abordée d’une façon conquérante et ce que Kasic veut voir c’est ça, un esprit positif avec la volonté de gagner à chaque séance.
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