Par Sudeast Info
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Saint-Laurent débarque en Nationale 2

Ecrit par Martial HESPEL

Après deux saisons parfaites en PNF et en NF3, le Stade-Laurentin jouera la saison prochaine en NF2. Le Président Gérard Rémond et le coach Pascal Drouot planchent sur le sujet.

Elles jouaient en Pré-Nationale il y a un encore an et joueront en Nationale 2 dans quelques mois. Depuis dimanche, les filles du Volley-Ball Stade-Laurentin ont officialisé leur pari de ne rester qu’une saison en quatrième division et vont découvrir un autre monde en Nationale 2. En effet, après avoir survolé le championnat PNF Côte d’Azur il y a un an, il en est de même cette saison en NF3 : seize journées, seize victoires et seulement quatre sets concédés. « Elles ont fait le job. C’est exceptionnel. Les filles se sont tellement investies, ont bataillé même lorsque c’était moins facile. Elles ont toujours donné le maximum à l’entraînement : beaucoup de travail. » Une saison donc de rêve pour Gérard Rémond, Président du club, qui s’exprime auprès de www.magsport06.fr. 

Même si, sur le papier, il n’y pas photo – oui cette équipe n’a rien à faire en NF3 – la difficulté réside, qui plus est dans un groupe de filles, à conserver sans relâche une pression et ne tolérer aucun relâchement. « Ce résultat, c’est la continuité du travail, résultat, en grande partie, du boulot du coach. Pascal Drouot est un bon entraîneur qui a une grande qualité : il sent les choses. C’est à dire qu’il parvient à anticiper chaque problème éventuel. Ainsi, il n’y a jamais de problème puisqu’il gère tout en amont. Ainsi, il y a toujours eu une bonne entente au niveau des filles. C’est un sport collectif et s’il n’y a pas de solidarité entre les joueuses, ça ne peut pas fonctionner. »

Et le point d’orgue de cette saison est donc la seizième journée, dans la salle de l’ASBAM Montpellier. Le VBSL, face à son dauphin, se devait de tuer tout suspens, sous peine de s’infliger, inutilement, du stresse pour les deux derniers rounds face à Saint-Raphaël et Le Cres. Sur le score de 26-24 25-20 25-12, les coéquipières de la libero Julie Bertany n’ont pas flanché. « Je suis heureux qu’on l’ai fait avec la manière », explique à notre média Pascal Drouot. « Cela récompense tout l’investissement des joueuses, de mon adjoint et des dirigeants du club. C’est une montée que l’on avait annoncé avant le début du championnat et les filles se sont montrées à la hauteur à chaque entrainement et à chaque match. Un grand bravo car rien n’était acquis d’avance. »

« Une motivation énorme »

Saint-Laurent a aussi atteint le quatrième tour de la Coupe de France, en battant au troisième une formation de Nationale 2. Il aura fallu une Elite Nationale, Albi, pour arrêter la Team Drouot, à l’occasion d’une grande soirée de gala à Pagnol, avec une salle pleine à craquer, qui laisse imaginer les derbies de folie face à Cannes, le Cannet-Rocheville et Monaco la saison prochaine en Nationale 2. Ainsi, cette Coupe, a offert à Saint-Laurent l’occasion de jeter un coup d’œil à la fenêtre du niveau supérieur. « La Coupe a été la cerise sur le gâteau et la réception d’Albi dans notre gymnase a montré tout le potentiel de ce club en terme d’attractivité avec plus de 400 spectateurs ce soir là. C’est une motivation énorme au quotidien de voir autant de Laurentins, de licenciés de notre club et des alentours, des membres de la municipalité, dont monsieur le Maire, nous témoigner un tel soutien. »

Se pose maintenant une simple question pour le Bureau du club. Comment gérer l’avenir ? Pour rappel, cette saison, était la toute première en Nationale 3 pour le club, après un demi-siècle d’existence. Alors imaginiez la Nationale 2 : un monde nouveau. De plus, chez les filles, la Nationale 2 n’est pas la quatrième division, mais la troisième. On frôle ainsi le niveau semi-professionnel. « Deux montées consécutives, c’est une évolution très rapide et il vrai que la NF2 marque une réelle différence dans le niveau de pratique mais aussi de la structure du club et des besoins d’entraînements si l’on veut au moins être à égalité avec les autres équipes, » détaille Drouot. « Ainsi j’ai proposé, à la demande du club, plusieurs projets, avec plus ou moins d’ambitions. Nous devrions en savoir plus dans les semaines à venir mais c’est un moment charnière pour le Stade-Laurentin. La seule certitude c’est que l’on fera au mieux pour mener à bien le projet choisi par la ville de Saint-Laurent du Var. » 

Et cette dernière victoire à Montpellier est importante sur le plan temporel. Ce succès a été acquis le 5 avril et le prochain match n’aura lieu que le 19 avril. C’est tout bête, mais Gérard Rémond a ainsi gagné quinze jours de travail ce qui est énorme, surtout au niveau du recrutement. « On arrive dans un autre monde. Pour nous c’est une grosse organisation. Malgré la montée en grade de l’équipe, on espère conserver notre esprit familiale et affectif. Mais dans un coin de notre tête on oublie pas le sportif et les ambitions pour le sport de haut niveau. Nous sommes en contact régulier avec la municipalité pour voir jusqu’où elle va nous suivre. Nous ne voulons pas monter en NF2 pour faire de la figuration. Car, jouer le maintien, c’est très dangereux. Comme en Nationale 3, nous allons arriver pour inquiéter tout le monde. » 

« A nous de ne pas nous tromper »

Alors, Saint-Laurent n’hésitera pas à recruter un maximum de trois mutées comme l’autorise le règlement. Et le Président s’amuse à s’adonner aux confidences « Pour tout dire, Pascal a été sollicité depuis plusieurs semaines par plusieurs joueuses qui veulent venir. Mais, tant que la montée n’était pas acquise, il s’est interdit de faire avancer tel ou tel dossier. Il n’a rappelé personne avant le match de Montpellier. Maintenant ça va évoluer. Mais attention, nous allons recruter des filles qui sont à l’image de club. Il est hors de question de se précipiter sur les trois premières qui ont appelé. Mais les nombreuses sollicitations prouvent que le club commence à trouver sa place. A nous de ne pas nous tromper. Il faut structurer chaque poste tout en raisonnant à long terme et pas simplement pour la saison prochaine. » 

Pour rappel, ce groupe est actuellement sur une folle série de 41 victoires consécutives en championnat et, en Nationale 2, il faudra bien un jour qu’elle prenne fin. « Oui il faut s’y préparer. Mais les filles sont lucides. Elles savent que ce sera une autre paire de manche. Mais il faut et faudra garder ce même état d’esprit et la même envie. La première chose à faire sera d’accueillir du mieux possible les recrues. » L’inter-saison s’annonce agité à Saint-Laurent. L’évolution des filles dépendra aussi du maintien ou non des garçons en Nationale 3. L’affaire est mal engagée et si la NM3 fait l’ascenseur à retourner en PNM, cela, inévitablement, va libérer du budget. 

En attendant, les filles ont encore deux matchs de championnat à jouer. Objectif : rester invaincues. Chaque élément aura à cœur de montrer à Drouot sa capacité à être indispensable au groupe. Et puis, les 30 et 31 mai prochain, se jouera le tournoi final pour attribuer le titre de championne de France de Nationale 3 Féminine. Histoire de boucler la boucle. De son côté, la Pré-Nationale Féminine, la réserve, est bien partie pour se maintenir. La section senior féminine semble assez solide pour, comme le désire le Président, jouer autre chose que le maintien.

(Crédit photo : Frédérique Wrobel)



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